20 juin 2009

Campagne électorale de 1906 à Brest

26 avril 1906






LE CANDIDAT RIGOLO

Au Café de Paris

à Brest

Déclaration

du chansonnier

d'Artigues

Hier soir a eu lieu, au Café de Paris, devant un nombreux auditoire, la première grande réunion électorale donnée par le citoyen Raymond d'Artigues,.poète chansonnier, candidat dans la première circonscription de Brest.

Après toute une série de monologues et de chansons rosses, mais spirituelles, dits avec un sentiment exact des nuances par Pascal, “le candidat rigolo” a donné connaissance de sa profession de foi, dont nous extrayons les passages suivants.

Messieurs les électeurs.

Je m'en viens, ce soir, soumettre à votre juste appréciation mon programme électoral.

Comme vous l'ont indiqué les nombreux journaux qui soutiennent ma candidature, je me présente à vos suffrages comme candidat j’men foutiste en mi-bé mol.

Vu l'effervescence que mon prochain triomphe produit sur les électeurs brestois, les autorités civiles et militaires craignent, que mes admirateurs profitent des troubles du premier mai pour faire un coup d’Etat et m'élever sur le trône de France ; les autorités civiles et mimitaires, dis-je, ont résolu de me surveiller de très près et d’empêcher le moindre coup de force que je puisse tenter.

C’est pourquoi la ville de Brest recevra bientôt la visite de 500 dragons, que le gouvernement de la République m'octroie comme garde du corps.

Laissant, dit-il, de côté les questions préliminaires, j'arrive au cœur de la question.

“Contrairement aux autres candidats, qui vous donnent, I'assurance de faire beaucoup de choses, je ne m'engage à absolument rien; c'est le meilleur moyen de vous convaincre que je ne manquerai jamais à mes promesses.”

Le citoyen Raymond d'Artigues, dont la harangue est fort applaudie, parle encore longuement au milieu de la fumée des cigares et des pipes qui tournoie en spirale dans la salle et voile bientôt le coquet “ Moulin Rouge “ tracé sur les glaces.

Le candidat termina son discours par la péroraison suivante :

“Demain soir et jours suivants, messieurs et chers électeurs, poussant au fond les choses, j'irai crescendo dans mes démonstrations.

Et je suis sûr de vous convaincre, afin que vous me choisissiez comme vôtre député, chose certainement plus facile que d'obtenir de la municipalité brestoise qu'elle vote son budget de 1905.

Aux thunes, électeurs! Aux thunes !

Vive Brest ! Vive la France ? Vivent mes futurs 25 francs !

L'ordre du jour suivant a ensuite voté.

Les électeurs brestois, réunis, au nombre de 130 ,environ, à la grande réunion publique et contradictoire organisée au Café de Paris par Raymond d’Artigues, candidat j’men foutiste en mi-bé mol, le mercredi 25 avril, laissant de côté toutes leurs opinions politiques, s'engagent à faire triompher la candidature autigoudiste de Raymond d'Artigues

  • Le Président du bureau, F. PASCAL
  • Les assesseurs : Citoyenne Violette et Achille, garçon de café.

On verra d’autre part que M. Raymond d'Artigues a fait sa déclaration officielle à la préfecture de Quimper.

Résultat national de cette élection

*******************************************************

Notre candidat à la députation était avant tout chansonnier.

En fouillant sur le net, j'ai trouvé cette chanson dont il est l'auteur des paroles.


Valse typique

Paroles de Raymond d’ARTIGUES & Emile GHILHOU

& Musique de Mariano CASTELLS

Quant Montmartre la suit

Tapageur, à grands flots s’illumine

Sous la lune qui luit

Les fêtards vont recherchant le bruit.

Dans les recoins bien noirs

Tristement le vieux clochard chemine

Traînant son désespoir

Sous la froide caresse du soir

Sur le bitume, roule, roule

Le pauvre vieux fuyait la foule

Le corps brisé

L cœur navré

Il va désespérer

Et ce pendant qu’il roule, roule

Il pense que s’amuse la foule

Sans s’inquiéter

S’il a diné

Vive la Fraternité !

Tout le long du faubourg

Qu’éclairent à peine les réverbères

Les pauvres filles d’amour

Raccrochent les clients tour à tour

D’un geste indifférent

Accompagné de paroles ordurières

Elles offrent aux passants

De vendre leur corps pour un instant

Sur le bitume roule, roule

La pierreuse parmi la foule

Les joues fardées

Les yeux cernés

Elle devrait faire pitié

Et cependant qu’elle roule, roule

Elle voit par-dessus la foule

Un petit bambin

Joignant les mains

Qui réclame du pain

Quand l’aube vient semer

Sa clarté sur Paris qui s’éveille

Là-bas à pas pressés

Des ombres s’en vont de tous côtés

Ce sont les ouvriers

A peine reposés de la veille

Qui vont à l’atelier

Commencer le travail journalier

Sur le bitume roule, roule

Le flot grossissant de la foule

Le travailleur

Va de bon cœur

Accomplir son labeur

Et cependant qu’ils roulent, roulent

Les ouvriers pensent en foule :

Vas-y mon gars

Ne t’en fais pas

Le patron s’enrichira

08 juin 2009

La tendresse contre le stress

La tendresse remède naturel contre le stress

mot qui s'afficheront si l'image n'est pas affichée

Le stress : un fléau trop répandu de nos jours, ça, ce n'est pas un scoop.
La bonne nouvelle c'est le lien de cause à effet entre l'attention donnée, les soins (dans l'exemple : une maman rat) et les changements de comportements observés chez les bébés rats.
Qu'en est-il chez les humains ?
C'est grâce à Michael Meaney et ses recherches approfondies sur le comportement de mamans rats que la relation de cause à effet :"calins = enfants plus sereins" a été établie.

Calins=antistress from Attention à la Terre on Vimeo.

Si vous doutez encore, lisez ce qui suit, j'ai reçu cette histoire par mail (merci Pascale), elle daterait de 95, et, après vérification, ce n'est pas une invention Internet :

Le câlin sauveur

Fichier hébergé par Archive-Host.com

Photo publiée dans un article "Rescuing Hug" ( le câlin sauveur).
Il décrivait la première semaine de vie de petites jumelles, Kyrie (le point rouge) et Brielle (le point jaune).
Apparemment, elles étaient chacune dans leur incubateur et une des jumelles était très faible et instable et son état inspirait le pire. Une infirmière s'est battue contre le règlement de l'hôpital et a finalement réussi à mettre les deux sœurs dans le même incubateur.
Quand les deux petites furent placées ensemble, celle qui était en meilleure santé a immédiatement passé son bras autour du corps de sa petite sœur. Les battements du cœur de la petite se sont immédiatement stabilisés et sa température est redevenue normale.
Les jumelles ont survécu et sont pleines de vie. En fait, les deux filles sont retournées à la maison et partagent le même berceau où elles se donnent des câlins. Les jumelles sont maintenant à la maternelle.
De plus l'hôpital a changé son règlement et fait maintenant dormir les jumeaux ensemble dans le même incubateur.

Ce qui prouve qu'un câlin peut faire le plus grand bien, même sauver une vie !
Cette anecdote a été publiée dans le Worchester Telegram & Gazette (18 novembre 1995), Life Magazine (juin 1996, page 18) etReader's Digest (mai 1996, pages 155 -156)

07 juin 2009

Un vide tête

Vous en avez par dessus la tête :
  • votre belle-mère vous casse les pieds
  • vous n'avez pas su pour qui voter pour les dernières élections ou vous ne le saurez pas pour les prochaines élections
  • votre conjoint veut vous quitter, vous a quitté ou pire veut revenir
  • vous êtes fatigué comme votre bonne vieille terre
  • votre ordinateur est trop lent
  • votre petit dernier pleure toute la nuit
  • votre fille est adepte d'une secte
  • votre employeur vous apprend qu'il est malheureux de devoir se priver de vos services car vous êtes trop âgé, moins efficace qu'un jeune qui lui coûtera moins cher
  • votre petite amie veut se marier avec vous mais vous l'êtes déjà et avez 5 enfants
  • votre percepteur vous envoie des lettres recommandées désagréables
  • votre voisin jette ses poubelles dans votre jardin
  • votre maison se fissure, le toit prend de l'eau, la mérule s'est installée comme chez elle
  • ....... et mille choses encore.....
Ceci est pour vous, c'est beau comme un lever ou un coucher de soleil

wee see - collection one from Rolyn Barthelman on Vimeo.

Vous êtes débordé(e), et n'avez pas de temps à perdre,
ici, vous en trouverez à dépenser sans modération...

wee see - collection two from Rolyn Barthelman on Vimeo.