Vous n'avez pas vu la pub de l'EDF. C'est ICI
Décryptons :
Quand l'EDF était publique, elle était à qui ? A nous, à nous les citoyens ?
Sans doute que non, car la publicité nous fait bien comprendre que pour dire "C'est à nous", il faut être actionnaire.
Comment s'étonner que le citoyen ne se sente pas concerné par le bien, les biens publics. Insidieusement, une telle publicité veut nous faire penser qu'un bien collectif n'appartient pas au citoyen.
Alors doit-on s'étonner du manque de respect des biens publics, de la dégradation dans les lieux publics, et même en ce mois de novembre 2005 des détériorations graves des espaces publics, écoles, moyens de transport, etc...
Même s'il n'y a pas de lien direct entre la "casse" et une telle publicité, il existe cependant un rapport. A déposséder le grand nombre, des biens collectifs, la "fracture sociale" ne peut que s'élargir.
Inconsciemment, le message est transmit et certainement reçu : hier les Telecom, aujourd'hui les autoroutes et l'EDF, demain pourquoi pas l'école, les prisons,....
Celui qui ne peut pas être "actionnaire" sera totalement dépossédé.
Messieurs les décideurs, tout à un prix. Une publicité comme celle là à un prix difficile à mesurer mais certainement très cher dans l'évolution des mentalités.
Un simple contre exemple, pour éduquer les jeunes à respecter le bien public.
A Reykjavick en Islande, vers 8 heures le matin, je rencontre une lycéenne de 17/18 ans qui entretient les fleurs dans un jardin public. Surpris, je l'interroge. Elle m'explique que tous les lycéens assurent chaque matin une heure d'entretien dans les lieux publics.
Tout est possible .... si l'on veut bien réfléchir à ce que l'on fait.
Cet article publié également dans "Agoravox" a fait l'objet de quelques commentaires
Décryptons :
Quand l'EDF était publique, elle était à qui ? A nous, à nous les citoyens ?
Sans doute que non, car la publicité nous fait bien comprendre que pour dire "C'est à nous", il faut être actionnaire.
Comment s'étonner que le citoyen ne se sente pas concerné par le bien, les biens publics. Insidieusement, une telle publicité veut nous faire penser qu'un bien collectif n'appartient pas au citoyen.
Alors doit-on s'étonner du manque de respect des biens publics, de la dégradation dans les lieux publics, et même en ce mois de novembre 2005 des détériorations graves des espaces publics, écoles, moyens de transport, etc...
Même s'il n'y a pas de lien direct entre la "casse" et une telle publicité, il existe cependant un rapport. A déposséder le grand nombre, des biens collectifs, la "fracture sociale" ne peut que s'élargir.
Inconsciemment, le message est transmit et certainement reçu : hier les Telecom, aujourd'hui les autoroutes et l'EDF, demain pourquoi pas l'école, les prisons,....
Celui qui ne peut pas être "actionnaire" sera totalement dépossédé.
Messieurs les décideurs, tout à un prix. Une publicité comme celle là à un prix difficile à mesurer mais certainement très cher dans l'évolution des mentalités.
Un simple contre exemple, pour éduquer les jeunes à respecter le bien public.
A Reykjavick en Islande, vers 8 heures le matin, je rencontre une lycéenne de 17/18 ans qui entretient les fleurs dans un jardin public. Surpris, je l'interroge. Elle m'explique que tous les lycéens assurent chaque matin une heure d'entretien dans les lieux publics.
Tout est possible .... si l'on veut bien réfléchir à ce que l'on fait.
Cet article publié également dans "Agoravox" a fait l'objet de quelques commentaires
3 commentaires:
Bravo. Ces mots simples sont l'expression du bon sens. avant de vendre les sociétés que nos parents nos grands parents ont maintenues par leur travail et leurs impôts, la moindre politesse serait de leur demander leur avis. nous sommes 60 millions et donc je "possède" 1/60 000 000 ème d'EDF, SNCF, etc.
L'exemple que vous donnez de la responsabilisation citoyenne en Islande est tout à fait remarquable.
Merci.
Brisefer (Agoravox)
Enregistrer un commentaire