Portraits de quelques grandes figures aujourd’hui disparues :
reçues chez Pivot, voici déjà longtemps …
Les bretonnismes
Edité par Skol Vreizh
Les Bretonnismes d’Hervé Lossec aux éditions Skol Vreizh
Illustrations de Nono ISBN : 978-2-915-623-73-4, 100 pages
Alain LE ROUX
Source :
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http://bretagnelivres.canalblog.com/archives/2010/12/23/19833085.html
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Nolwen Leroy
Contestée par certains « puristes », elle publie un "cd" avec des chansons en breton et reçois du public un énorme succès.
Par Anne MEYER
RENNES
Ses reprises de chants bretons ont détrôné Mylène Farmer: avec son album "Bretonne", Nolwenn Leroy caracole en tête des ventes depuis début janvier et rend "hommage" à sa région natale, son "port d'attache", ses grands noms de la chanson celtique.
"Je suis fière, très modestement, de pouvoir accorder à cette langue et à cette culture la place qu'elle mérite", a expliqué la chanteuse de 28 ans dans un entretien accordé à l'AFP à Rennes, où elle passait dans le cadre de sa tournée promotionnelle.
Près de 200.000 exemplaires de "Bretonne", qui revisite le répertoire celte en mélangeant instrumentations modernes et traditionnelles, se sont vendus depuis le lancement, le 6 décembre, du quatrième opus de cette lauréate de la Star Ac (2002).
Un "succès fulgurant", commente Olivier Nusse, directeur général du label Mercury, chez Universal. Pour lui, c'est "un phénomène un peu comparable à celui des 'Ch'tis', où on réveille une région au travers d'un film".
"Nolwenn est en train de faire ça, elle réveille avec son album tous les amoureux de la Bretagne", analyse-t-il.
Elle, s'émerveille de "pouvoir chanter en breton sur des chaînes nationales".
De sa terre natale - elle a grandi dans le Finistère et les Côtes-d'Armor - qu'elle a quittée à l'âge de 10 ans pour suivre sa mère en Auvergne, la chanteuse dit garder "la nostalgie des odeurs, des moments passés à crapahuter dans les rochers, à ramasser des coquillages".
D'où sa volonté de créer "sa bande-son rêvée de la Bretagne", composée des airs connus qui ont accompagné son enfance, explique cette brune aux yeux bleus. Un photo d'elle en costume traditionnel, prise lorsqu'elle avait 3 ans, orne la couverture de l'album.
Enregistré à Londres avec Jon Kelly (le producteur de Kate Bush et Tori Amos), "Bretonne" regroupe 14 titres qu'elle voulait "faire redécouvrir aux Bretons et découvrir aux autres".
Elle y égrène des reprises de standards ("La Jument de Michao", le tube des Tri Yann; "Tri Martolod" popularisé par Alan Stivell ...), des titres plus récents ("Ma Bretagne quand elle pleut", de Jean-Michel Caradec) et un titre original écrit par le Brestois Christophe Miossec.
La chanteuse, qui interprète quatre chansons en breton et une en gaëlique, a pris des cours de breton avant l'enregistrement et entend les poursuivre une fois bouclée la promotion de l'album.
"Je ne suis pas dans une revendication politique", dit-elle, "mais dans l'hommage à ces chanteurs bretons et celtiques qui chantent la Bretagne depuis toujours". "Avec cet album, on rouvre la brèche", "on va redécouvrir ces chanteurs traditionnels et racheter tous ces albums des grands classiques bretons", s'enflamme-t-elle.
Côté chanteurs bretons "pur beurre", on se félicite. Alan Stivell l'a complimentée, selon Olivier Nusse. Les membres du groupe Tri Yann reconnaissent recevoir des appels de fans choqués que leurs tubes soient repris par Nolwenn mais sont "plutôt contents que les générations qui suivent nous reprennent", comme ils l'ont dit à l'AFP. Jean-Louis Jossic la trouve "sincère dans ce qu'elle fait". "La tradition appartient à tout le monde. Pourquoi elle n'aurait pas le droit de chanter la tradition? Où est le problème?", lance Jean-Paul Corbineau.
Nolwenn Leroy entend poursuivre sur cette voie. Elle envisage pour son prochain album d'"adapter en breton" des textes qu'elle a écrits. Elle voudrait "continuer à faire des albums pop mais en gardant les instruments traditionnels, dont la sonorité (lui) donne la chair de poule".
Denez Prigent
Playlist vidéos de Denez Prigent
Miossec
Les icônes :
Stivell: Tri Martolod
Glenmor
Gilles Servat
Les soeurs Goadec
- « Le Breton est-il ma langue maternelle ? Non : je suis né à Nantes où on ne le parle pas.
- Est-ce que je le parle ? Rarement, et pas assez bien pour l'écrire.
- Suis-je même Breton ? Vraiment, je le crois et m'en expliquerai.
- Mais de « pure race », qu'en sais-je et qu'importe ?
- "Vous n'êtes donc pas raciste ?" - Ne m'insultez pas.
- "Séparatiste ? Autonomiste ? Régionaliste ?" - Tout cela, rien de cela. Au-delà.
- Qu'appelez-vous breton ? Et d'abord, pourquoi l'être ?" - Question nullement absurde.
- Seront-ils Bretons ? Nul ne le sait. À chacun, l'âge venu, la découverte ou l'ignorance.
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