09 décembre 2008

Histoire d'un truc ou d'un machin

Durée : 10:37
Pris le : 24 septembre 2008
Lieu : Paris, Île-de-France, France

"La vie d'un truc" ou "l'histoire d'un machin"
ce sont les traductions possible de "The story of stuff" le film d'Annie Leonard.
Ce document d'une vingtaine de minutes nous rappelle le cycle de vie de tous ces objets que l'on consomme au quotidien sans vraiment savoir d'où ils viennent et ou ils vont. Annie Léonard explique d'une façon ludique et sérieuse comment fonctionne l’économie globale matérialiste et ses conséquences sur l’économie, l’environnement et la santé.


"Pour Un Monde Durable" vous propose la Version Française de Story Of Stuff.
Accrochez vous, ça va vite mais c'est passionnant !

Rendez-vous sur : http://www.storyofstuff.com


01 décembre 2008

Histoire très courte

Histoire très brève racontée par Hubert Reeves,
lors de sa venue à Morlaix
le 19 novembre 2008.

Deux planètes se rencontrent.
La planète verte et bleue demande à l'autre planète qui n'a pas l'air très en forme :
- " Oh, là, là, qu'est-ce qui t'arrive, tu n'a pas l'air d'aller bien ? "
- " C'est vrai, je ne suis pas en forme, j'ai attrapé une " humanite aiguëe"
La première répond :
- " Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave, j'ai eu cette maladie également, ce n'est rien, ça passe !!!"

27 novembre 2008

Nouveau parti politique en France - Désirs d'avenir - 2012

>Madame Royale annonce implicitement la création d'un nouveau parti politique en France.
A écouter le message, ce parti ne se situe plus dans l'espace de l'échiquier politique,
"
Droite - Centre - Gauche ".
Il s'inscrit dans le temps " 2012 "


Message de Ségolène Royal, le 25 novembre 2008
par segolene-royal

Monsieur Peillon n'est pas tout à fait sur la même longueur d'ondes.



26 novembre 2008

La puce à l'oreille - RFID - Radio Frequency IDentification

TML clipboard

Récemment, je découvre une sorte de pochette sur un vêtement fabriqué au Vietnam pour une grande société commercialisant des vêtements de sport. Je ne connaissais pas ce type d’étiquette ne comportant pour seul signe qu’une paire de ciseaux invitant manifestement à détacher cette partie.

Je m’exécute et découvre dans la pochette collé sur du papier un circuit imprimé électronique. Je n’ai pas cherché plus loin pensant que c’était simplement un système de sécurité contre le vol..

Ce matin, écoutant la radio en voiture, j’entends sur France Culture un débat entre juristes et industriels à propos de « RFID » ( Radio Frequency Identification ).

J’avoue que je connaissais ni le sigle, ni cette technologie. J’ai fait le rapprochement avec cette pochette attachée à ce vêtement.

Dans ce bout de tissu se cache une technologie pas très nouvelle mais qui entre en force dans de nombreux domaines ( industrie, santé, commerce, transport, surveillance de personnes âgées, d’enfants, etc…

Je découvre qu’au delà de l’usage commercial et industriel, cette technique nous concerne directement.

Quelques exemples :

  • Les soldats américains en guerre ont déjà cette puce sous la peau.

  • Une boîte de nuit en Espagne propose à ses clients de leur glisser cette puce très miniaturisée ceux qui leur permet de régler leur identité, leur entrée, leurs consommations sans avoir à sortir ni pièces d’identité, ni carte bancaire, ni d’argent liquide.

  • Quelques supermarchés, permettent aux clients de faire ainsi leurs courses sans passer à la caisse. Leur caddy est directement contrôlé par « radio ». Le compte bancaire est débité automatiquement.

  • A Paris, la formule « Navigo » de la RAPT permet d’utiliser les moyens de transport sans sortir de carte. Le passe Navigo contient un système du type « RFID » qui est transmet un signal radio capté par un lecteur sans que l’usager ne s’en aperçoive.

Le RFID est une puce contenant des informations, plus une antenne. Un lecteur adapté peut intercepter les informations à distance.

Comme toute nouvelle technologie, elle apporte de nombreux services, mais peut avoir des inconvénients.

En particulier, le droit de l’individu est en péril.

Déjà, les systèmes existants, banque, sécurité sociale, téléphone, internet, suivent à la trace les personnes.

Avec les « RFID », cette surveillance va beaucoup plus loin. Nos mouvements, nos achats, notre santé pourra faire l’objet d’un contrôle permanent.

Une fois de plus, nous sommes placés devant le dilemme « Sécurité ou liberté ».

Futura Sciences



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24 novembre 2008

Notre planète, un monde fini, par Hubert REEVES

Hubert Reeves est né à Montréal en 1932.

C'est un astrophysicien qui a beaucoup contribué à faire connaître à un large public les recherches et les interrogations des scientifiques dans ce domaine.

Il s'est exprimé sous de multiples formes et a publié, outre ses travaux de chercheur, une vingtaine de livres, le dernier s'intitulant « Je n'aurai pas le temps » (éditions du Seuil).

L'engagement d'Hubert Reeves pour la défense de la biodiversité est ancien.

C'est en tant que Président de la Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage (où il a pris, en 2001, la succession de Théodore Monod) et membre de France Nature Environnement qu'il vient à Morlaix afin de contribuer au lancement régional du cinquantième anniversaire de Bretagne Vivante-SEPNB.


Vidéo intégrale de la conférence

Conférence du mercredi 19 Novembre à 20 h, au Parc des expositions de Langolvas à Morlaix, publiée sur le site de l'Espace des sciences - Rennes - Morlaix

Liens :

21 novembre 2008

Ce n'est pas une page d'actualité, mais une page d'histoire


" Napoléon, le petit " 

par Victor HUGO

Source du texte

La toute puissance..

Cet homme

oublions son 2 décembre, oublions son origine, voyons, qu'est-il comme capacité politique ?

Voulez-vous le juger depuis huit mois qu'il règne ? regardez d'une part son pouvoir, d'autre part ses actes.

Que peut-il ?  Tout. 

Qu'a-t-il fait ?  Rien.

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.

Il n'eût, certes, pas effacé le crime du point de départ, mais il l'eût couvert. A force d'améliorations matérielles, il eût réussi peut-être à masquer à la nation son abaissement moral. Même, il faut le dire, pour un dictateur de génie, la chose n'était pas malaisée.

Un certain nombre de problèmes sociaux, élaborés dans ces dernières années par plusieurs esprits robustes, semblaient mûrs et pouvaient recevoir, au grand profit et au grand contentement du peuple, des solutions actuelles et relatives.

Louis Bonaparte n'a pas même paru s'en douter. Il n'en a abordé, il n'en a entrevu aucun. Il n'a pas même retrouvé à l'Elysée quelques vieux restes des méditations socialistes de Ham.

Il a ajouté plusieurs crimes nouveaux à son premier crime, et en cela il a été logique. Ces crimes exceptés, il n'a rien produit. Omnipotence complète, initiative nulle. Il a pris la France et n'en sait rien faire. En vérité, on est tenté de plaindre cet eunuque se débattant avec la toute-puissance.

Certes, ce, dictateur s'agite, rendons-lui cette justice ; il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il se remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

Conversion des rentes ? où est le profit jusqu'à ce jour ? Economie de dix-huit millions. Soit ; les rentiers les perdent, mais le président et le sénat, avec leurs deux dotations, les empochent ; bénéfice pour la France : zéro.

Crédit foncier ? les capitaux n'arrivent pas.

Chemins de fer ? on les décrète, puis on les retire.

Il en est de toutes ces choses comme des cités ouvrières. 

Louis Bonaparte souscrit, mais ne paye pas.

Quant au budget, quant à ce budget contrôlé par les aveugles qui sont au conseil d'Etat et voté par les muets qui sont au corps législatif, l'abîme se fait dessous. Il n'y avait de possible et d'efficace qu'une grosse économie sur l'armée, deux cent mille soldats laissés dans leurs foyers, deux cents millions épargnés. 

Allez donc essayer de toucher à l'armée ! le soldat, qui redeviendrait libre, applaudirait ; mais que dirait l’officier ? et au fond, ce n'est pas le soldat, c'est l’officier qu’on caresse.

Et puis, il faut Paris et Lyon, et toutes les villes, et plus tard, quand on sera empereur, il faudra bien un peu faire la guerre à l'Europe. Voyez le gouffre ! 

Si, des questions financières, on passe aux institutions politiques, oh ! là, les néo-bonapartistes s’épanouissent, là sont les créations !

Quelles créations, bon Dieu ! 

Une constitution style Ravrio, nous venons de la contempler, ornée de palmettes et de cous de cygne, apportée à l'Elysée avec de vieux fauteuils dans les voitures du garde-meuble ; le sénat-conservateur recousu et redoré, le conseil d'Etat de 1806 retapé et rebordé de quelques galons neufs ; le vieux corps législatif rajusté, recloué et repeint, avec Lainé, de moins et Morny de plus ! pour liberté de la presse, le bureau de l'esprit public ; pour liberté individuelle, le ministère de la police.

Toutes ces « institutions » – nous les avons passées en revue – ne sont autre chose que l'ancien meuble de salon de l'empire. Battez, époussetez, ôtez les toiles d'araignée, éclaboussez le tout de taches de sang français, et vous avez l'établissement de 1852.

Ce bric-à-brac gouverne la France. 

Voilà les créations ! Où est le bon sens ? où est la raison ? où est la vérité ? 

Pas un côté sain de l'esprit contemporain qui ne soit heurté, pas une conquête juste de ce siècle qui ne soit jetée à terre et brisée.

Toutes les extravagances devenues possibles. 

Ce que nous voyons depuis le 2 décembre, c'est le galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé.

Ces hommes, le malfaiteur et ses complices, ont un pouvoir immense, incomparable, absolu, illimité, suffisant, nous le répétons, pour changer la face de l'Europe. Ils s'en servent pour jouir.

S'amuser et s'enrichir, tel est leur « socialisme ». Ils ont arrêté le budget sur la grande route ; les coffres sont là ouverts, ils emplissent leurs sacoches, ils ont de l’argent en veux-tu en voilà. Tous les traitements sont doublés ou triplés, nous en avons dit plus haut les chiffres. 

Trois ministres, Turgot – il y a un Turgot dans cette affaire – Persigny et Maupas, ont chacun un million de fonds secrets ; le sénat a un million, le conseil d’Etat un demi-million, le officiers du 2 décembre ont un mois-Napoléon, c’est-à-dire des millions ; les soldats du 2 décembre ont des médailles, c’est-à-dire des millions ; M. Murat veut des millions et en aura ; un ministre se marie, vite, un demi-million ; M. Bonaparte, quia nominor Poleo, a douze millions, plus quatre millions, seize millions.

Millions, millions !  Ce régime s’appelle Million. 

M. Bonaparte a trois cents chevaux de luxe, les fruits et les légumes des châteaux nationaux, et des parc et jardins jadis royaux ; il regorge ; il disait l’autre jour : toutes mes voitures, comme Charles-Quint disait : toutes mes Espagnes, et comme Pierre le Grand disait : toutes mes Russies.

Les noces de Gamache* sont à l’Elysée ; les broches tournent nuit et jour devant des feux de joie ; on y consomme – ces bulletins-là se publient, ce sont les bulletins du nouvel empire – six cent cinquante livres de viande par jour ; l’Elysée aura bientôt cent quarante-neuf cuisines comme le château de Schœnbrunn ; on boit, on mange, on rit, on banquette : banquet chez tous les ministres, banquet à l’Ecole militaire, banquet à l’Hôtel de Ville, banquet aux Tuileries, fête monstre le 10 mai, fête encore plus monstre le 15 août, on nage dans toutes les abondances et dans toutes les ivresses.

Et l’homme du peuple, le pauvre journalier, auquel le travail manque, le prolétaire en haillons, pieds nus, auquel l’été n’apporte pas de pain et auquel l’hiver n’apporte pas de bois, dont la vieille mère agonise sur une paillasse pourrie, dont la jeune fille se prostitue au coin des rues pour vivre, dont les petits enfants grelottent de faim, de fièvre et de froid dans les bouges du faubourg Saint-Marceau, dans les greniers de Rouen, dans les caves de Lille, y songe-t-on ? que devient-il ? que fait-on pour lui ?

Crève, chien !

Dans Don-Quichotte de Cervantès, la nourriture servie aux noces de Gamache est plus qu'abondante et représente un absurde gaspillage : "il y avait de quoi nourrir une armée".

Chemin de mémoire

03 novembre 2008

Crise : doit-on craindre une montée des extrémismes comme en 1929?

Le célèbre historien, Serge Berstein, retrace pour Marianne2 les conséquences de la crise de 29 dans l'Allemagne de l'entre-deux-guerres. La peur du chômage et le discrédit de la politique libérale engendrèrent la montée du nazisme.


19 octobre 2008

Quelqu'un m'a dit que le capitalisme n'allait pas trop bien ???

C'est curieux, le système est pourtant bien rôdé.

Cela me rappelle une citation attribuée à Woody Allen : " Dieu est mort, Marx est mort et moi-même, je ne me sens plus très bien".
Il faudra peut-être compléter par : " Dieu est mort, Marx est mort, le Capitalisme est mort et moi-même, je ne me sens plus très bien".

voir aussi de la même veine

12 octobre 2008

La vie tout simplement ...


A SHORT LOVE STORY IN STOP MOTION
from Carlos Lascano on Vimeo.

L'argent ! Qui le fabrique, le créé ?

En cette période de crise monétaire, le document ci-dessous très pédagogique permet de comprendre le mécanisme de l'argent et des banques.

Même si après l'écoute de ce document, il reste difficile de comprendre la totalité des complexités de ce monde de la finance, cet éclaircissement est très utile.

03 octobre 2008

Fallait pas

IL NE FAUT PAS

par Pierre Georges – "Le Monde" du 17 juin 1999

Manger du coureur dopé, principe de précaution.
Pas boire de sodas améliorés, principe de tempérance.
Pas conduire de voiture gonflée, principe de survie.
Pas regarder de feuilleton télévisé, principe de culture.
Pas dormir les volets ouverts, principe de sécurité.
Pas fumer, pas chiquer, pas traverser hors les clous, n'en point manger non plus.
Surveiller son ombre comme son ombre,
Sa ligne pour ce qu’elle fut,
Ses fréquentations douteuses et ses lectures irritantes.
Il ne faut pas lire le journal, c'est mauvais pour la vue et pour les nerfs.
Il ne faut pas sortir le soir et encore moins les nuits sans lune.
Il ne faut pas faire l'amour, c'est dangereux l’amour.
Pas faire la fête, c'est immoral la fête.
Pas faire du vélo, c'est casse-gueule, moins que le roller, certes,
mais plus que la trottinette.
Pas cueillir les plantes, c'est interdit.
Pas fouler les pelouses, c'est prohibé.
Pas chasser, c'est indigne.
Pas pêcher, c'est beauf.
Pas rêver, crédit de rêve est mort !
Pas oser, c'est risqué.
Pas risquer, c'est osé.
Pas squatter, c'est antisocial.
Pas louer, c'est démodé.
Il faut ne pas aller au soleil, le soleil est cancérigène.
Pas rester à l'ombre des noyers, c'est rhumatismal.
Pas sortir sans parapluie, pourrait pleuvoir.
Pas marcher sans chaussures antidérapantes, pourrait glisser.
Pas sortir sans sa petite laine, il pourrait geler.
Pas aller en Afrique, c'est plein de mouches tsé-tsé.
Pas aller en Asie, c'est bourré de moustiques.
Pas aller en Floride, c'est plein de crocochoses.
Pas aller en Océanie, c'est loin l’Océanie.
Il ne faut pas rater son bac, ni le bus qui mène au bac.
Pas rater non plus sa correspondance, ni se risquer, dans les couloirs du métro.
N'oublier ni son dorsal ni son ventral sur son balcon.
Ne point aller dans les quartiers chauds et les cités déshéritées.
Pas fréquenter les jeunes, le jeune est dangereux.
Pas supporter les vieux, le vieux est déprimant.
Pas tolérer les fâcheux, mort aux fâcheux.
Pas regarder les filles, c'est du harcèlement.
Pas regarder le garçons, c'est amoral.
Il ne faut pas boire trop de café, c'est mauvais pour le cœur,
Pas boire trop d'eau minérale c'est mauvais pour les reins.
Pas prendre trop d’aspirine, fatale à l'estomac.
Pas de sucreries, pour les dents.
Pas de viande, c'est trop carné.
Pas de jolis fruits, trop beaux pour être honnêtes.
Pas de champignons, c'est Tchernobyl
Pas de salade, c'est pesticide et compagnie.
Pas de laitages, listériose garantie. Pas de lard, puisque ce n'est plus du cochon
Pas de poisson fumé, il l'est trop
Pas de poisson frais, il ne l’est pas assez.
Il ne faut pas se baigner en piscine, trop de chlore.
En rivière trop d'égouts.
En mer, trop de mer.
Il ne faut pas regarder l'éclipse et encore moins oublier ses cotisations retraite.
Il ne faut pas travailler plus de trente heures, ou alors le double.
Il ne faut pas oublier de réserver, au restaurant, au cinéma, au théâtre, et au Père-Lachaise.
Il ne faut pas rire des choses graves, ni prendre au sérieux les fantaisistes.
Il ne faut pas faire de fautes d'orthographe, c'est attentatoire à la langue.
Pas manger non plus la langue de bœuf; c'est attentatoire au cerveau et donc à l'ortograf.

Il ne faut pas vivre.

C'est très mauvais pour la vie !

25 septembre 2008

Cinzano Bar - Valparaiso

Ce bar-restaurant de Valparaiso laisse une trace d'humanité.
Il date de 1896, et semble resté immuable.
Les musiciens, les chanteurs seraient en retraite en France.
Là-bas, chaque soir ils viennent accompagner le service de restauration.
Les touristes sont là, mais aussi les Chiliens.
Certains chants sont repris en chœur par presque tous les clients.


19 septembre 2008

Les légumes, essayez aussi par les oreilles

Vous consommez cinq légumes par jour pour votre santé.
Prenez-en aussi par les oreilles...


13 septembre 2008

Cela s'est passé, il y a 27 ans près de chez nous

En 1981, un pays démocratique, 
l'Angleterre a laissé mourir de faim 
10 hommes qui réclamaient dans leur prison, 
le droit de ne pas avoir 

06 septembre 2008

Déclaration universelle des droits de l'Homme - 50 ans

LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME: 1948 - 2008

À VOIR egalemenT les autres vidéos ...
Liberté de Paul ELUARD, lu par Gerard PHILIPPE
Cette campagne nous rappelle que dans un monde qui se ressent encore des horreurs de la Deuxième Guerre mondiale, la Déclaration universelle des droits de l’homme a été la première déclaration mondiale de ce que nous considérons aujourd’hui comme allant de soi – la dignité et l’égalité inhérentes de tous les êtres humains.

M. Ban Ki-moon, Secrétaire général


Au cours de cette année, il faudra déployer des efforts sans précédent pour faire en sorte que partout dans le monde, des lois justes protègent les femmes et les hommes. En faisant progresser l’exercice universel des droits de l’homme, nous favoriserons la réalisation optimale du potentiel humain, une promesse qui est le fondement même de la Déclaration universelle.

Mme Louise Arbour, Haut Commissaire aux droits de l’homme

Le 10 décembre, Journée des droits de l’homme, le Secrétaire général a lancé une campagne d’une année au cours de laquelle toutes les entités du système des Nations Unies prendront part à des activités jusqu’au 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) le jour même de la Journée des droits de l’homme 2008.

Grâce aux quelque 360 langues dans lesquelles la Déclaration a été traduite, les organisations de l’ONU partout dans le monde mettront cette année à profit pour aider les gens partout dans le monde à être mieux informés sur leurs droits fondamentaux. La DUDH a été la première reconnaissance internationale des libertés et des droits fondamentaux de tous les êtres humains et elle continue aujourd’hui d’être un document vivant qui garde toute sa pertinence. 

Le thème de la campagne, « Dignité et justice pour tous » renforce la vision de la Déclaration en tant qu’engagement en faveur de la dignité et de la justice universelles et non pas comme un texte qui devrait être considéré comme un luxe ou comme une liste de vœux.

suite ....


07 août 2008

Ouverture des J.O. à Pékin


Un monde plein de contradictions






JO : Sarkozy sera de la partie
LEMONDE.FR | 09.07.08

© Le Monde.fr

03 août 2008

Energie - Réchauffement ????

Jean Marc Jancovici
est d'une précision
et d'une clarté exceptionnelle.

Si vous souhaitez vraiment en savoir plus
à propos des questions primordiales
de l'avenir à court terme de l'homme,
prenez le temps, vraiment du temps,
pas dix minutes, pour écouter ce qu'il dit.

Pas besoin d'avoir fait des études supérieures.
Il s'agit de bon sens.



Liens :
  • http://www.espci.fr/esp/colloque/JANCOVICI/

11 juillet 2008

Un échange bien vif entre Cohn Bendit et Sarkozy

Ce n'est pas comme à la TV, ce n'est pas coupé...

Ecoutons cet échange au parlement européen entre Cohn Bendit et Sarkozy.
.

07 juillet 2008

Et l'homme créa la femme !!!

Célibataires, maris dont l'épouse n'est pas assez docile, et combien d'autres,
les chercheurs japonais pensent à vous.



La publicité ne dit pas s'il faut la nourrir ou quand elle a terminé son service, s'il faut la ranger dans un placard.

Après une période d'essai avec les femmes, on fabriquera des hommes.



C'est vraiment bien, car on se fabriquera un sosie. Il ira travailler à notre place et pendant ce temps, nous pourrons nous occuper de nos loisirs. Les partis politiques s'achèteront des électeurs, les gouvernements des militaires, les super-marchés des consommateurs....
La vie est belle ....

29 juin 2008

Quand les hommes vivront d'amour

Raymond Lévesque naît le 7 octobre 1928, à Montréal.



QUAND LES HOMMES VIVRONT D'AMOUR
paroles et musique: Raymond Lévesque

Quand les hommes vivront d'amour,

Il n'y aura plus de misère

Et commenceront les beaux jours

Mais nous nous serons morts, mon frère

Quand les hommes vivront d'amour,

Ce sera la paix sur la terre

Les soldats seront troubadours,

Mais nous nous serons morts, mon frère


Dans la grande chaîne de la vie,

Où il fallait que nous passions,

Où il fallait que nous soyons,

Nous aurons eu la mauvaise partie


Quand les hommes vivront d'amour,
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours,

Mais nous nous serons morts, mon frère


Mais quand les hommes vivront d'amour,

Qu'il n'y aura plus de misère
Peut-être songeront-ils un jour

À nous qui serons morts, mon frère


Nous qui aurons aux mauvais jours,

Dans la haine et puis dans la guerre

Cherché la paix, cherché l'amour,

Qu'ils connaîtront alors mon frère


Dans la grande chaîne de la vie,

Pour qu'il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants,
De la sagesse ici-bas c'est le prix


Quand les hommes vivront d'amour,
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours,

Mais nous serons morts, mon frère.

(figure sur l'album Raymond Lévesque, collection Québec-Love - Gamma GCD-507)

Menu des chansons - Page d'accueil

20 juin 2008

Une jeune canadienne s'adresse à nous tous

A l'O.N.U., cette adolescente s'adresse à nous tous à travers les "décideurs" du monde.

Nous sommes tous décideurs à l'endroit où nous vivons :


- nous décidons de respecter, dans notre vie quotidienne, la nature pour préserver l'avenir des générations à venir

- nous décidons de faire des choix de vie, de modifier nos comportements protégeant notre environnement.
- nous décidons de ne rien faire, prétendant que les problèmes, c'est de la faute des autres.
- nous décidons de ne rien faire, car ce discours sur l'environnement, la planète, ce n'est rien. L'homme trouvera une solution, des solutions....
- nous décidons de ne rien faire, car il y a des élus, des gouvernements pour cela, mais nous oublions que les élus, les gouvernements, c'est nous qui les choisissons.

Même si sur le plan mondial, les changements passeront par les États, l'O.N.U., il faut savoir que notre responsabilité personnelle, individuelle est engagée dans le combat pour maintenir le monde vivable.




Faites circuler cette vidéo qui a la force de la clarté, de la sincérité...

02 juin 2008

Hoëdic et Houat

Voilà, un vrai coup de cœur.
Des îles bretonnes, il en restaient deux où je n'avais pas posé le pied.
C'est fait !




Album de photos et divers liens pour approcher ces îles

Panique à Hoedic, le polar des enfants de l'île.

17 mai 2008

Julos Beaucarne

Je viens de voir ce homme ce soir.
C'est un bonheur !


Il vient toujours sur scène dire la même chose
à propos du monde.
Il est lucide sur ce monde plein d'horreur,
mais pour s'en sortir,
nous en sortir,

il propose l'humour,
la poésie,

la beauté de l'amour
et l'amour de mots.


Claude Nougaro lit la lettre ouverte que Julos Beaucarne écrivit quelques heures après l'assassinat de sa femme par un malade

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,

Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...

On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve
que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,

Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage
qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux
qu'on vous enfonce dans le coeur.

La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille
pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable

On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,

Est-ce aimer que de vouloir
que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?

Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même

Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement
des amants de la vie, alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,

Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance

Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus

On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connait le chemin qui conduit au bout de mon chemin

Chacun est dans sa vie et dans sa peau...
A chacun sa texture , son message et ses mots